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Historique de la machine à écrire

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blue1.gif (6934 octets) Machines mécaniques

1714

Premier brevet attaché à la machine à écrire, délivré à l'ingénieur anglais Henry MILL, pour "une machine permettant l'impression des caractères les uns après les autres, selon le choix de l'opérateur". A cette époque, les actes de brevets n'étaient pas accompagnés de dessins, de sorte qu'il est impossible de se faire une idée à peu près exacte de cette machine.

1780

Le Français PINGERON conçoit une machine destinée aux aveugles.

1808

L'Italien Pellegrino TURRI DI CASTELNUEVO réalise une machine pour permettre à la Comtesse Carolina FANTONI, devenue aveugle dès l'enfance, d'écrire des poèmes et de la correspondance.

1829

Première machine à écrire proprement dite, mise au point par un Américain, William Austin BURT de DETROIT (détruite dans l'incendie de l'Office des Brevets à WASHINGTON en 1936).
1833 Le Français Xavier PROGIN crée la "plume typographique", première machine utilisée réellement en pratique. Elle est composée de leviers séparés actionnés par des crochets.
1837 L'Italien Guiseppe RAVIZZA produit une longue série de modèles très performants. Ils sont munis pour la première fois d'un clavier, d'un ruban encreur, d'un système de permutation majuscules/minuscules et l'écriture est visible.
1864 L'Autrichien Peter MITTERHOFER s'inspire de la production de RAVIZZA et construit une machine à écrire presque entièrement en bois. Elle comporte déjà un cylindre porte-papier, une touche rappel du chariot et un système de blocage.
1867 Le pasteur danois Malling HANSSEN, directeur de l'Institution de sourds-muets de COPENHAGUE, construit une machine à écrire sphérique, la "Skrivekügel" (boule à écrire). Elle est équipée d'un presse-papier, d'un interlignage, d'une barre d'espacement et d'un retour à la ligne.
1873

La fabrique d'armes et de machines à coudre REMINGTON, contrainte d'assurer sa reconversion au lendemain de la guerre de Sécession, est chargée de produire en série la machine à écrire conçue (entre 1866 et 1872) par l'Américain Christopher Latham SHOLES - considéré comme le père de la machine à écrire - et par ses collaborateurs SOULE, GLIDDEN et DENSMORE.

"THE TYPE WRITER" est donc la première machine à écrire commercialisée. Ce modèle est installé sur le bâti d'une machine à coudre. Le pédalier sert de barre d'espacement et assure le retour du chariot. Les lettres sont placées par ordre alphabétique, l'écriture est invisible et elle n'imprime que les majuscules.

1878

REMINGTON lance un deuxième modèle plus performant. Il s'agit d'une machine à double clavier de 7 à 8 rangées (les 4 supérieures sont consacrées aux majuscules et aux signes spéciaux, les 3 à 4 inférieures aux minuscules et aux chiffres), soit + 80 touches alignées. Les touches sont placées par ordre de fréquence selon la langue de l'utilisateur en tenant compte de l'alternance des mains et pour éviter l'accrochage des barres.

Cette répartition donne naissance au clavier américain (QWERTY), toujours utilisé de nos jours. Son adaptation à la langue française (le clavier universel - AZERTY) est réalisée en incluant notamment les lettres accentuées. Malheureusement ce clavier présente pas mal d'erreurs de conception: on considère que 34 frappes sur 100 sont effectuées dans de mauvaises conditions!

1880 Malgré la vive opposition rencontrée auprès des calligraphes et des secrétaires (cette profession était quasiment réservée aux hommes à l'époque), le premier cours de dactylographie pour jeunes filles voit le jour à NEW YORK et 600 000 dactylographes entrent en fonction aux Etats-Unis. Cette situation contribuera largement à l'émancipation de la femme... et à l'avènement de la paperasserie!
1881 L'Américain HAMMOND présente une machine à clavier réduit dont les touches (28 à 32) sont ordonnées en demi-cercle sur trois rangées et comportent chacune trois signes. L'écriture est visible et l'enfoncement d'une touche déclenche l'action d'un marteau qui frappe le papier par derrière et le presse contre le caractère choisi.
1898 Le stade final de l'écriture visible est obtenu grâce à l'Allemand Franz WAGNER et à son fils Herman avec l'aide de la firme UNDERWOOD qui commercialise leur modèle. Cette machine à écrire peut être considérée comme le prototype de celles que nous avons utilisées jusque dans les années 70-80.
blue1.gif (6934 octets) Machines électriques
1914

L'Américain James Fred SMATHER invente la première machine actionnée par un moteur électrique assurant les mouvements des barres à caractères et du chariot.

1931

L'"Electromatic Typewriters Incorporation" construit l'"ELECTROMATIC", une machine à écrire électrique. En 1933, les E.T.I. et I.B.M. fusionnent et la"IBM-Electromatic" conquiert une large part du marché.

1944

L'"IBM-Executive" avec espacement proportionnel et ruban carbone voit le jour, donnant à la dactylographie l'aspect et la lisibilité de la typographie.

1955

SMITH-CORONA introduit la machine électrique de bureau. Il s'agit dès lors d'une véritable machine "presse-bouton" conçue uniquement pour la frappe électrique et dès 1956, la même firme lance la machine électrique portable.

1961

I.B.M. lance la "SELECTRIC", une machine à chariot fixe et bloc d'impression où les barres à caractères sont remplacées par une sphère imprimante interchangeable. Munie de 88 caractères, celle-ci tourne sur elle-même et oriente le caractère sélectionné par le clavier. L'encrage s'effectue au moyen d'un ruban-cassette placé dans le bloc d'impression (amovible, celui-ci peut être remplacé aisément sans risque de salissure). Une bande corrective travaille de pair avec ce ruban en agissant, soit par décollement du caractère, soit par superposition d'encre blanche. Très utilisées jusqu'à la fin des années 70, ces machines ont été supplantées par le matériel électronique et ne sont plus fabriquées depuis 1984.

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Machines électroniques

1945

Pour répondre au désir du Président Roosevelt d'adresser des lettres de condoléances personnalisées aux familles des soldats américains défunts ou portés disparus pendant la deuxième guerre mondiale, mise au point de machines à écrire à frappe automatique. Le support de stockage de l'information est alors le papier (carte, bande ou ruban). Ces machines ne permettent aucune modification dans le texte initialement stocké.

1964

I.B.M. crée la véritable première machine dite "à écriture automatique" avec des bandes magnétiques comme dispositif de stockage. Malheureusement, leur accès séquentiel (les informations sont lues les unes après les autres) rend l'utilisation de ce matériel assez fastidieuse. Le concept "Traitement de Texte" est né et avec lui un cortège de termes spécifiques, tels que: saisie, traitement et stockage des données, frappe automatique, fusion de textes, etc.

1969

Nouvelle machine "à frappe automatique" chez I.B.M., utilisant cette fois des cartes magnétiques comme support de stockage. Celles-ci permettent un temps d'accès à l'information nettement plus court (6,4 microsecondes par caractère). On peut procéder aisément à des modifications car chaque ligne de caractères sur la feuille correspond à une piste plus large sur la carte, autorisant, de ce fait, les insertions.

1971-72

I.B.M. adjoint une mémoire et un support de stockage intégrés sur la machine à cartes magnétiques. Ce support, effaçable et réutilisable à volonté, peut contenir l'équivalent de 2 pages dactylographiées. Des transferts peuvent aisément s'effectuer de la bande à la carte et vice-versa. Il est question pour la première fois de centrage et de tabulation automatique et de justification à droite.

Ces systèmes ne comportent aucune transparence dans la mise en oeuvre et il est nécessaire d'imprimer pour visualiser le contenu des supports de stockage.

1976 RANK XEROX invente la machine à écrire électronique à roue d'impression. Il s'agit d'une roue à 100 rayons, plus communément intitulée "marguerite".

1977

I.B.M. propose le "Système G" dont les caractéristiques sont le remplacement de la carte par la disquette et l'apparition d'un écran de visualisation d'une demi-page. L'impression se réalise au moyen d'une imprimante à jet d'encre. A ce moment, naissent les concepts de déplacement, recherche et tri, mais ce matériel reste peu maniable.

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